La porte du bureau de Lokaran s'ouvre doucement et une silhouette au pas hésitant s'approche du petit bureau. L'intrus d'une maigreur cadavérique tire de sa poche l'affiche du VIIIème bataillon et la pause sur le bureau, attrape une plume et la plonge dans l'encrier. D'un geste rapide il inscrit son nom au bas de l'affiche "Alandil" et fait glisser l'affiche vers l'officier en le fixant de ses yeux clairs.
Puis, toujours sans prononcer un seul mot, l'étrange inconnu recule d'un ou deux pas et s'écroule sur un siège en face du bureau.
Description du personnage
Comme tous les haut elfes deux oreilles pointu trahissent son origine dès le premier regard. Ses cheveux couleur d'or sont coiffés avec soin le long de son dos.
Ses yeux sont si clairs qu'il est difficile d'en déterminer la couleur.
Son visage aux traits fins se métamorphose dans un rictus de douleur au moindre effort.
Le col relevé de sa robe légèrement entrouvert, dissimule en partie une grande coupure à peine cicatrisé le long de son coup.
Une peau très pâle et un corp d'un maigreur inquiétante révèle une constitution des plus fragile.
Il est incapable de prononcer le moindre son.
Malgré la chaleur de la vie qui semble prêt à l'abandonner d'un instant à l'autre, il est toujours prêt à agir sur le champs de bataille, parfois au prix d'une incroyable souffrance qu'il a peu à peu appris à dominer.
A la vue des elfes noir il est submergé par une soif de vengence. Il lui arrive alors de faire preuve d'une très grande cruauté.
Histoire du personnage
Alandil a connu un début de vie paisible jusqu'au jour ou, confronté à la guerre qui oppose ceux de sa race aux elfes noirs, il est attaqué par une fury armé d'étranges lames couvertes d'un mystérieux poison. Venue pour piller Alandil la surprend alors qu'elle incendie sa demeure après avoir volé deux ou trois babiole sans valeur.
Alors totalement ignorant de l'art du combat, très vite la fury prend le dessus sans s'inquiéter de la fourche qu'il brandi. Elle le laisse pour mort après lui avoir profondément tranché la gorge.
Alerté par le brasier qui ravage tout ce qu'il possède le voisinage accours. Retrouvé agonisant il est sauvé de justesse.
Affaibli par le poison et cette blessure qui semble ne pas vouloir guérir, il étui avec acharnement les secret des archimages, d'abord pour apaiser ses souffrances puis par la suite avec l'espoir d'assouvir un jour son infatigable soif de vengeance.